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Journal de Lévis – Rencontrer l’animal de ses rêves via Les Pattes Jaunes

Passionnée d’animaux et de marketing Web, la Lévisienne Leattytia Badibanga a fondé le site Les Pattes Jaunes, au début de l’été, avec l’ambition de devenir la référence en matière d’adoption animale responsable auprès des familles du Québec.

La surpopulation canine et féline est particulièrement critique et ce nouvel outil vient soutenir les refuges dans leur mission.

Par Valérie Maltais
valeriemaltais@journaldelevis.com

L’entrepreneure de 29 ans, native de Breakeyville, a rapidement rallié Georges Laraque à sa cause, à titre de porte-parole, en plus de l’entreprise Mondou. Déjà, 13 refuges présentent autour de 200 animaux sur la plateforme, et plusieurs autres se joindront au groupe graduellement, espère Leattytia. Cependant, leurs méthodes devront correspondre aux valeurs qu’elle prône. 

«Il (Georges Laraque) est un fervent défenseur de la cause animale, a raconté la Lévisienne. Quand je l’ai rencontré, j’ai eu besoin de 90 secondes pour lui expliquer le projet et il a embarqué tout de suite. J’ai ensuite trouvé un important partenaire en Mondou. C’est une marque d’envergure. Donc, c’est sécurisant pour la population de savoir qu’une entreprise comme elle collabore avec le site.»

«La garantie des Pattes jaunes, c’est que les animaux proviennent de refuges éthiques, a-t-elle affirmé. Il y a des critères d’abonnement de base. Par exemple, ils doivent promouvoir l’adoption d’animaux stérilisés, parce que ça fait partie de la solution (au problème de surpopulation). Il y a une certaine flexibilité, parce qu’il n’y a aucun refuge de parfait, mais ceux qui offrent des cabinets d’euthanasie, communément appelés chambres à gaz, c’est absolument non.»

Candidatures sérieuses

Au bout de trois mois, le site a attiré environ 25 000 visiteurs mensuels et Leattytia espère grimper à 180 000 visiteurs d’ici à décembre. La plateforme est actualisée tous les jours et ne demande aucune gestion supplémentaire pour les refuges. Des pictogrammes indiquent l’incompatibilité de l’animal orphelin avec les chiens, les chats ou les enfants, et un moteur de recherche permet de cibler selon la race, la taille, le genre, l’âge ainsi que le niveau d’énergie qui correspond au mode de vie familial.

«J’ai eu de bons commentaires en provenance des refuges jusqu’à présent, parce que les familles qui s’inscrivent représentent des candidatures sérieuses, a-t-elle fait valoir. On a volontairement omis de mettre un filtre de géolocalisation, pour ne pas limiter les recherches. On a remarqué que les gens étaient prêts à faire de la route pour aller à la rencontre de l’animal de leurs rêves.»

Les mal-aimés

Le potentiel de développement de la plateforme est énorme, puisqu’environ 130 refuges sont répertoriés au Québec. Ce nombre démontre la problématique en soi. «C’est frappant au Québec. Nous sommes surnommés la capitale de la maltraitance animale et des usines à chiots. On n’a vraiment pas une bonne réputation et avec Les Pattes jaunes, j’espère redorer notre image et notre conscience aussi», a fait valoir Leattytia. 

«On aime mal nos animaux. Les Québécois gardent leurs animaux, en moyenne, seulement deux ans. Donc, on peut imaginer le taux de roulement dans les refuges, a-t-elle spécifié. 90 % des animaux dans les animaleries proviennent d’usine et c’est de la production uniquement pour le profit. Puis, Kijiji est la plateforme idéale pour ces éleveurs, parce qu’ils maquillent leur usine en élevage familial. Les gens commencent à peine à le réaliser.»

Une véritable passion 

La jeune entrepreneure a été conscientisée très jeune à cette réalité, puisque pendant 23 ans, sa mère a été une éleveuse éthique, tient-elle à préciser, de chiens de race boxer. Elle faisait notamment des compétitions de conformation, communément appelées concours de beauté.

Puis du bénévolat dans une SPA (Société de protection animale) et des stages à l’international, où elle passait son temps libre à nourrir les chiens errants, l’ont amenée à se questionner. Pourquoi n’y avait-il pas qu’une place, où un animal abandonné pourrait être visible pour tout le monde ? 

C’est donc lors d’un séjour en Inde qu’elle a fait ses recherches et monté son plan d’affaires. «Quand je suis revenue, j’étais prête», a raconté Leattytia, concernant les origines de son projet, qu’elle espère voir grossir et lui permettre d’en faire son gagne-pain.

 

Sur la photo : Formée en marketing, Leattytia Badibanga a marié sa passion des animaux et celle du marketing web en fondant Les Pattes Jaunes. Elle pose en compagnie de Bach, un rottweiler croisé bouvier de 5 ans, qu’elle a adopté dans un refuge en mars. 

 

Cet article provient du site Journal de Lévis : article original