Voici Guimauve!

Une belle femelle rousse d’environ 1 an.

Voici son histoire:

Il était une fois, dans un royaume de toits et de ruelles, un petit chat roux au pelage doux comme un nuage. On l’appelait Fuzzy Bear.

Il vivait dans une maison bien trop remplie de chats, où personne n’avait assez d’amour ni de place pour lui.

Un jour, des messagers du Réseau de Protection Animale de la Baie-des-Chaleurs vinrent libérer les créatures de ce logis surpeuplé.

Fuzzy Bear fut emmené dans un havre de paix, où de bonnes fées et de généreux humains venaient offrir des foyers temporaires aux animaux perdus.

Parmi eux, un petit garçon de cinq ans, au cœur grand comme la lune, aperçut le chat roux. Il lui rappela une guimauve grillée au coin du feu — chaud, doux et un peu timide. Il le serra tendrement contre lui et déclara :

« Il s’appellera Guimauve. »

Guimauve fut emmené dans sa nouvelle maison, mais il avait connu tant de changements que son petit cœur était encore inquiet.

Il se faufila dans les plafonds, disparut dans les murs, comme une ombre effrayée cherchant un refuge secret.

Mais un jour, la famille découvrit un doux secret : Guimauve n’était pas un chaton garçon… mais une fée-maman chatte sur le point d’avoir des bébés !

La famille lui construisit un nid moelleux et la couva d’encouragements et de caresses.

Dans la chaleur d’un soir enchanté, Guimauve donna naissance à cinq chatons magnifiques, chacun aussi charmant qu’un flocon de printemps. Mais l’histoire ne s’arrête pas là…

Un sixième chaton, perdu, sans mère ni fratrie, arriva dans la maisonnée. Guimauve, au cœur immense, l’accueillit sans hésiter et le nourrit comme l’un des siens.

C’était comme si elle avait toujours su qu’il lui manquait une étoile dans sa constellation.

Elle fut une maman courageuse, patiente et douce, veillant sur ses six petits comme une reine sur son royaume. Les chatons grandirent, puis partirent un à un vers leurs propres aventures.

Et maintenant, Guimauve, la chatte au cœur d’or et aux pattes de velours, attend la dernière page de son conte : trouver une famille à elle, rien qu’à elle, qui l’aimera tendrement, la comblera de câlins et lui murmura chaque jour : « Tu es chez toi, ma belle Guimauve. »